Velocio 2007

Equipe composée de Michel Dubois, Max Audouin, Jean-François Corbin et Pierre Dorne.
Assistance de Vincelette Audouin et Colette Dorne.

Les problèmes d'inscription, de logistique et d'intendance étant réglés, nous voici prêts pour effectuer notre flèche Vélocio qui doit nous mener de Brignais près de Lyon à Fréjus dans le Var.
Cette année, l'équipe est composée de Michel, Max, Jean-François et de moi-même. Vincelette et Colette seront nos assistantes aux différents points de contrôles.
Colette fera la route avec Daniel Lemoine, le reste de l'équipe partira avec la voiture de Vincelette et Max.
Le départ ayant été fixé à 16h00 au lieu de 14h00, cela nous laisse un meilleur délai pour la route.

Arrivée à Brignais, nous récupérons Colette qui se charge de pointer nos cartes de route pendant que nous nous préparons. Après une rapide restauration et les dernières recommandations à nos accompagnatrices, nous décidons de nous retrouver à La Voulte sur Rhône au km 119 pour le repas du soir. 16h10 : il est temps de partir, déjà 10 minutes de retard.
Bientôt nous filons à bonne allure sur la nationale 86 avec un léger vent favorable: les compteurs oscillent entre 30 et 35 km/h.
Les 10 minutes de retard du départ se transforment vite en avance, ce qui est plus facile à gérer et nous rend plutôt optimistes. La Voulte n'étant plus très loin, je téléphone à Colette pour l'informer de notre arrivée imminente (merci le portable).
Quel ne fût pas notre surprise de savoir que nos charmantes accompagnatrices venaient seulement de partir de Brignais et nous faisaient un remake du lièvre et de la tortue. Nous décidons de continuer notre route jusqu'au Teil au km 150 en nous félicitant d'avoir pris avec nous éclairages et baudriers réfléchissants car la nuit commence à tomber.

Le Teil, premier contrôle de notre flèche, nous sommes en avance de plus de 2 heures sur notre horaire, nous trouvons une pizzeria ouverte, un coup de téléphone à nos suiveuses pour les prévenir et bientôt nous sommes attablés devant une assiette de pâtes.
Colette et Vincelette arrivent à 21h45 et nous expliquent le pourquoi de leur retard : une histoire de caramel, vieille de 50 ans qui mériterait bien un récit de plusieurs pages.
22h55 : nous repartons dans la nuit après avoir tamponné nos cartes de route.

Sainte Cécile les Vignes : cette fois, la voiture de maintenance est fidèle au rendez-vous. La soupe est chaude, le café bien fort et après un arrêt de 20 minutes, nous repartons.
A la sortie, nous sommes trompés par des travaux et nous partons sur une petite route entre les vignes.
Au bout de quelques kilomètres, il faut bien se rendre à l'évidence, nous ne sommes pas sur le bon parcours, demi-tour et retour au village où nous décidons de prendre la route en travaux mais 10 km de plus au compteur.

Cavaillon, 245 km et deuxième contrôle. Rien d'ouvert pour pointer, nous remplissons une carte postale et Vincelette et Colette se chargent de trouver la boîte aux lettres.

Pertuis, 303,5 km,troisième contrôle. le jour se lève, la nuit est passée et la boulangère qui vient d'ouvrir nous sert chocolat et café chaud ainsi que des viennoiseries.
Nous décidons de nous arrêter 1 heure, nous sommes toujours en avance sur l'horaire et maintenant le plus dur sera de gérer cette avance, il ne faut pas d'arrêt de plus de 2 heures consécutives et faire au moins 25 km dans les 2 dernières heures.
Nous retrouvons la voiture à Varages pour un dernier ravitaillement .

Lorgues, 397.5 km, dernier contrôle. Nous contrôlons également la 22ieme heure et nous attendons 14 h 00 pour repartir. Les 35 km restant ne doivent être qu'une formalité mais c'est sans compter sur les aléas de la route qui nous réservent encore une surprise.

Max avait repéré une petite route qui devait nous permettre de rallier Fréjus en évitant la nationale 7 mais bientôt des cyclos qui arrivent en sens inverse nous préviennent que le pont qui se trouve à quelques km est coupé et qu'il est impossible de traverser. Nous décidons de continuer pour nous rendre compte par nous-même de l'impossibilité de passer. Effectivement, nous arrivons à la rivière et constatons que le pont a été emporté lors des dernières crues de décembre. Nous allions faire demi-tour quand un monsieur sort de sa propriété le long des berges et nous invite à passer par chez lui pour traverser la rivière à gué. Après quelques péripéties et les pieds dans l'eau nous voila de l'autre coté de la rivière qui heureusement n'était pas à son niveau des dernières crues.
Les derniers kilomètres se font parmi les cyclos qui sont présents pour la concentration Pascale. 15h33 : nous arrivons à Fréjus, les compteurs indiquent 453 km pour 435km qui seront homologués. La différence ne peut que nous être imputée à cause de notre erreur de la nuit. A l'année prochaine……….